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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 02:19

Fascinante découverte ce soir. Sorte de rencontre du troisième type.

J'ai vu Le festin Nu -Cronenberg, 1991, Burroughs-

 

00793600-photo-affiche-le-festin-nu.jpg

 

 

Je n'ai pas lu le roman et je ne suis pas sûre que cela puisse me plaire stylistiquement parlant, j'ai des difficultés avec l'incohérence de ce genre de littérature sous acide. Le genre de bouquin que l'on peut trouver génial à bien des égards, sans pour autant être capable de le lire et qu'il ne tombe pas des mains - vite, un aspirine, une perfusion de réalité, je n'y comprends rien (à cela certains diront : il n'y a rien à comprendre - tout à fait le genre de phrase toute faite qui n'a pas de sens). Peut-être je me trompe, c'est pourquoi je le lirai quand j'aurai fini le dernier Onfray sur Freud (pas demain la veille à la vitesse où je le digère, mon cerveau est une bouillie, j'en parlerai sans doute plus tard).

 

En tous cas, j'ai aimé ce que cela raconte, bien qu'éloigné du roman ininterprêtable puisqu'il n'a pas de trame, il apparaît que Cronenberg s'est imprégné de l'oeuvre globale de Burroughs et de sa vie, confondant le héros du film avec celui-ci comme B. le faisait dans ses romans (Le héros, Lee, personnage de B. et pseudonyme de l'écrivain également).

 

C'est là je crois tout l'intérêt du film. Il ne nous parle pas simplement du personnage mais bien de Burroughs, comment a t-il écrit (le festin nu notamment, puisque dans le film le héros écrit un roman appelé le festin nu), et plus généralement sur cette chose qu'est l'écriture.

J'adore l'univers que le réalisateur a apporté, ses créatures, et toutes ces dégueulasseries. Le héros, bombé à une drogue prénommée black meat, hallucine quasiment en permanence et renvoit tous ses désirs et sa volonté d'écrire sur une machine à écrire qu'il voit sous les traits d'un monstre, il lui parle et lui ordonne d'écrire des rapports (son roman le festin, en fait), lui donne des missions sur le trafic de la black meat (l'histoire se passe au maroc principalement), et le pousse dans son homosexualité. En plus de cela la bête est un anus parlant (ou une tête de bites selon le modèle de machine).

 

11517_le_festin_nu_naked_lunch__le_festin_nu_the_naked_lunc.jpg

 

Tout cela est fort réjouissant ! C'est plein d'idée, plein de créativité. Il n'y a pas mieux pour parler de la littérature, de cette littérature là. La bête répugnante, sorte d'inconscient (mais j'use avec précaution de ce terme). J'aime quand l'acteur plonge ses doigts dans la gueule du machin pour taper son texte, ou quand son amie finit par danser sur les touches qui deviennent peu à peu le coeur de la créature, elle plonge ses doigts dans la chair comme dans un steack haché, d'où sans nul doute le nom de la drogue. 

 

 

Alors ça me parvient directement au cerveau.

Devrais-je me droguer pour me libérer ? Quel est mon anus parlant ? Hum hum. Je ne vous avais pas dit que j'avais acheté une machine à écrire dans une brocante il y a quelques mois, il me manque l'encre (dans tous les sens du terme d'ailleurs).

 

 

Bref... il y a beaucoup de choses à dire sur ce film. Le seul bémol c'est qu'il est difficile d'accrocher facilement à l'histoire. parce qu'il n'y en a pas vraiment,parce que la mise en scène n'est qu'un développement long sur les processus d'écriture, autrement dit : il ne se passe rien, même quand Cronenberg veut nous faire croire le contraire avec sa pseudo mission Interzone (le trafic de drogue). Je ne sais pas comment le réalisateur aurait pu rendre la chose plus dynamique et permettre une plus grande identification pour que le film soit vraiment prenant.

 

 

 

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 01:06

a2237aaron.jpg

 

Ecoutez le tunnel d'or ou endless song par exemple sur http://www.myspace.com/aaronrecordings 

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 23:58

 

Je vais finir par crever

à niquer tout ce temps comme si j'étais immortelle

 

 

La vérité, c'est que je suis bloquée

je suis immobile et je regarde la mer

parfois même je recule

et là, j'arrive même pas à m'exprimer

 

cerveau_21678.jpg

 

la dernière fois que j'ai passé du temps avec une personne que j'affectionne or entourage familial

c'était le jeudi 1er juillet (2010). 

Cela fait donc un mois que je suis seule au monde, seule dans mon monde.

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 00:27

Huit mois, deux jours et vingt sept minutes j'ai passé sans te quitter.

Retirer 35H par semaine plus quelques heures par ci, par là, ça fait un bon million d'heures.

Quelques millions d'heures ça change le cours des choses quand on y pense.

Ca change la vie même.

Tu ne cesses pourtant jamais de m'étonner, après ces millions d'heures, sur ton origine androïde...

 

 

op013-petit.jpg

                                                     Nikon f601, ilford hp5 400iso

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 23:10

On ne m'a pas vue trainer sur le net ces derniers temps, eh bien, en fait parce que je n'avais rien à y faire. Je n'avais rien à Vous ni à Te dire. J'étais trop occupée par cette recherche d'appartement qui apparaît, objectivement, assez futile pour occuper autant de place dans mon esprit... rétréci.

Ikea.com, Confo.com, Alinéa.com, je suis la reine de l'immobilier, les petites affaires ça me connait, oh oui je me laisse entrainer par le bien-être que procure une future consommation excessive de biens matériels, merde je suis cuite, je l'ai toujours été, je suis matérialiste. C'est important, un pack de tasses à café, capuccino, expresso, cafe longo, c'est vous qui décidez, asseyez-vous, dans mon fauteuil ikea, standing suédois, t'as vu ma chaine hifi, c'est du stéréo.

Bref j'ai trouvé un appartement bordelais et j'emmenage le 15août.

Donc putain passe à autre chose et fais un truc en attendant.

 

 

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Photo, photo, photo....

 

Photo,

 

Photo.... J'ai besoin de photosensibilité pour ma cavité ventra-cérébrale......

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos d'une amatrice prises à l'olga, visibles sur http://www.leselucubrationsdeseverine.com/60-categorie-10308968.html

Tiens marrant pour une fois quelque chose d'intéressant sur overblog, je lirai ses pages demain...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

1h plus tard : en fait, c'est marrant. A mon dernier anniversaire (post du 30mai), je voulais installer un atelier. En fait, j'ai carrément pris un appart pour être seule. J'avais vraiment besoin de place en fait, je ne raconte pas que des conneries, tout se concrétise. Ce blog est divin.

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 17:51

L'année collegienne (?) est finie et mes 6ème s'en vont, contents d'être en vacances sans se soucier de leur retraite ou autres conneries, à eux s'ouvrent piscine, plage, glace et barbecue où les hommes de famille seront bourrés au punch, lol. A moi s'ouvre le chôômage. Ils veulent me revoir l'année prochaine avec des appareils qu'on comprend rien et ces drôles de pellicules !

Umf... rien n'est moins sûr. En tous cas, ils ont englouti les crêpes que j'avais fait et ont éclaté le champomy. Sur mon bras droit, Lucille m'a tatouée un "Je te souhaite de bonnes vacances, amuse-toi bien" sans faute d'orthographe. En somme, une putain de bonne journée. Vais-je pousser le vice jusqu'à aller au repas lundi midi avec mes copains profs ? J'en suis carrément capable.

Bref... je suis crevée de ma journée à courir partout. Les deux heures de conduite ce matin m'amènent à passer le permis début août, argh !

 

 

Shopi c'est hors de prix.

 

Pain sandwich         1E05

Sauce mex                1E95

Mayo lesieur légère 1E27

Pâte à tartiner           1E25

Coca light                   0E90

Gin Old Lady's         10E33

Laitue iceberg           1E35

Riz au lait la laitière  1E47

6 oeufs                        1E25

Chèvre long                1E47

Dés de fromage         2E24

1 Lait uht                      0E82

Pizza royale                 2E35

1 Sac shopi                 0E35

 

                                = 28E05    PAN !

 

Maintenant, je dois passer l'aspi, vider le lave vaisselle, ranger le linge et rejoindre l'auteur de mes jours à la piscine.

Bref, que des choses dont on a absolument rien à foutre.

 

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 02:44

 

Ce soleil d’hiver

Cette brise

La neige

L’air était pur…

Ce matin de décembre, c’était peut-être

un des plus beaux matins de mon existence.

 

 

 

 

J'ai écris ça quand je t'ai rencontré, un mois de décembre, amphithéatre C200, j'étais plus là...

C'était un vendredi matin, quelques semaines avant noël, j'étais folle de toi.

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 02:16

Au fait, ne pensez pas qu'il est Lundi matin ou lundi soir quand je vous écris. Overblog ne signale pas les heures, mais il est 2H17. Tous mes articles sont publiés entre 1h et 5h. Jdis ça, ça peut peut-être aider à capter les sauts d'humeur.

 

 

bashung1.jpg

 

 

 >> alcaline, novices, 1994, bashung <<

 

En vertu des rasoirs
Tu viens couper court à notre histoire
À tiroirs
Dehors l'incandescence
N'approuve que les larmes d'un sampler
J'veux tout réécouter
Vaguement brisé
Sur une plage alcaline

Où veux-tu qu'j'te dépose ?
Tu m'as encore rien dit
T'aimes plus les mots roses
Que je t'écris ?

 

 

====>>> http://www.deezer.com/fr/#music/alain-bashung/novice-223882

 

 

Sans parler du texte qui est un pur chef d'oeuvre de la littérature en chanson française, l'instrumentation va vraiment, vraiment, VRAIMENT très loin dans la justesse du son/texte/voix. Putain de pur bijou de poésie. A tous ces cons qu'ont découvert Bashung quand il est parti et qu'écoutent Vertige de l'amour avec une fausse nostalgie.

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 02:02

 

"

Ecrire comme Nabokov sinon rien. De grandes perspectives, ou je suis foutue. Ecrire comme un grand maître, cela aurait été la seule chance pour ne pas choir, c'est ce que Jacob pense fermement. Ecrire comme Nabokov pour enfin écrire un peu, avoir de grandes ambitions sinon rien, ou je suis foutue. Il y a beaucoup de petits gens, écrivains en herbe, raconteurs de journées intimes qui s'inventent sur le net. Ils se couchent dans la médiocrité ambiante, ils le disent eux-mêmes. Ils ne veulent pas écrire de grands romans et se font pourtant publier.

 

 

Peut-être commencer déjà... putain merde.

 

Elle finit par abandonner son pc, et se dit qu'elle n'écrira plus jamais car elle n'en sait rien, de tout ça. Elle le pense, fermement. Elle préfère ne rien faire, passer à autre chose, elle range son roman dans une boite crânienne, elle range Franck, sa femme et toute sa vie, la guerre, toutes ses images, le désir de faire de grandes choses.

Et elle s'enfonce dans le matelas en attendant demain.             "

 

 

 

------------------------------------------------------------------------------

 

 

Maj au 25 sept 2012 : Si vous vous demandez d'où vient "Jacob", c'était l'héroïne d'un de mes projets. Héroïne qui avait une affection pour l'alcool, riche sans trop savoir pourquoi, elle avait un splendide bureau, elle y fumait tôt le matin avant ses longues journées du rien. Veut écrire. Elle n'avait que cela, la pauvre. Pauvre de moi. Je fume toujours autant mais j'ai arrêté l'alcool, je suis passée à la drogue maintenant.

 

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 01:33

Je n'invente rien bien sûr. Cela doit dater de 2008/2009.

 

 

 

De longues nuits chaudes s'offraient à moi, dans le creux de l'épaule, je fourrais ma tête et je dormais, et je n'avais rien à rêver car tout serait là, à mes pieds, je n'avais pas même à ouvrir les yeux car je pouvais sentir l'odeur de mon bonheur qui se diluait, je pouvais sentir la légèreté, et le bien être qui était là et qui se prolongeait. Je pourrais y vivre, je pourrais y respirer et respirer avec lui tous les jours, comme si nous l'avions toujours fait.

 

 

 

 

 man-ray-solarisation-1931

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                       ( Man Ray, sans titre (natasha), 1931 (reproduction non fidèle)

 

 

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  • : Jacob Industrie
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