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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 03:13

 

Je n'ai pas beaucoup de temps

ma vie d'avant est déjà foutue

je suis ruinée, je suis sans argent

tout continue.

J'ai besoin d'une place dans ta vie et dans ta peau

Pourquoi cette drôle d'impression...

en toute circonstance de faire défaut.

 

T'es beau, tu pues et je t'aime. J'aime pas l'écriture pour juste l'effet, cela donne de fausses idées sur les choses, je ne mens pas. Je répète. T'es beau, tu pues la sueur et tu brûles comme l'asphalte, brillante au soleil, on s'y brûle les pieds en été, quand j'étais gamine...

T'es beau, tu pues. J'adore ça.

 

.

 

J'ai grandi à coup de massue avec le diable pour héros, j'ai survécu dans cette culture des morts et du pourri, de la haine, de la merde, des cons, mes idoles n'ont jamais eu aucun espoir sinon que tout devait disparaître, que tout devait brûler. Il n'y a jamais rien eu à prendre. Parce que le monde n'en vaut pas la peine, parce que la terre engendre des crétins asservis qui veulent toujours chier plus haut, je me suis nourrie de la haine de tout et je n'en ai jamais eu assez. Il n'y a d'amour pour personne ici. It's the man who sold the world.

 

 

Je veux rester fou, je veux rester libre.

Je n'ai pas beaucoup de temps

avant de crever,

en ayant servi à rien, oh cette idée m'emmerde.

 

 

Les cartes sont ouvertes, demain, j'installe mon atelier.

 

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 12:36

J'ai ressorti Noir Désir y'a pas longtemps, ça faisait longtemps que je n'avais pas écouté Les écorchés. J'ai une reprise d'Eiffel géniale, quelque part dans mes fichiers. Du coup, je m'envoie Hype. Ca défonce.
J'ai conscience que les paroles d'une chanson sur un blog, c'est chiant.
Mais là c'est pas pareil.

 

Noir_desir_Veuillez_rendre_l_ame_a_qui_elle_appartient_fron.jpg

 


" Emmène-moi danser
Dans les dessous
Des villes en folie
Puisqu'il y a dans ces
Endroits autant de songes
Que quand on dort
Et on n'dort pas
Alors autant se tordre
Ici et là
Et se rejoindre en bas
Puisqu'on se lasse de tout
Pourquoi nous entrelaçons-nous ?

Pour les écorchés vifs
On en a des sévices

Allez enfouis-moi
Passe-moi par dessus tous les bords
Mais reste encore
Un peu après
Que même la fin soit terminée
Moi j'ai pas allumé la mèche
C'est Lautréamont
Qui me presse
Dans les déserts
Là où il prêche
Où devant rien
On donne la messe

Pour les écorchés
Serre-moi encore
Étouffe-moi si tu peux

Toi qui sais où
Après une subtile esquisse
On a enfoncé les vis...
Nous les écorchés vifs
On en a des sévices.

Oh mais non rien de grave
Y'a nos hématomes crochus qui nous
Sauvent
Et tous nos points communs
Dans les dents
Et nos lambeaux de peau
Qu'on retrouve çà et là
Dans tous les coins

Ne cesse pas de trembler
C'est comme ça que je te reconnais
Même s'il vaut beaucoup mieux pour toi
Que tu trembles un peu moins que moi.

Emmene-moi, emmene-moi
On doit pouvoir
Se rendre écarlates
Et même
Si on précipite
On devrait voir
White light white heat
Allez enfouis-moi
Passe-moi par dessus tous les bords
Encore un effort
On sera de nouveau
Calmes et tranquilles
Calmes et tranquilles
Serre-moi encore
Serre-moi encore
Etouffe-moi si tu peux...
Serre-moi encore

Nous les écorchés vifs
On en a des sévices
Les écorchés vifs
On les sent les vis  "

http://www.youtube.com/watch?v=Su49hddbMeY
http://www.youtube.com/watch?v=ULzsxX5IWy0  j'ai une version bien plus bandante mais bon, youtube oblige.

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 00:45
J'ai vaincu ! Voici :



 

La grande mêlée met en scène un fantasme. Femmes mêlées, mélangées, dont les croupes, que j’observe nettement plus claires du reste de la composition, attirent et fixent le regard.
On croit avoir affaire à plusieurs femmes, en réalité, c’est la même qui se décuple sous plusieurs angles. L’artiste Molinier sans doute voulait-il capturer toutes les facettes d’une femme, retranscrire une vision globale, fantasmée, comme dans un rêve. Et que dire de toutes ces jambes sinon qu’il s’y attarde longuement, elles sont sculptées, musclées, mais cachées. Ainsi les bas et les porte-jarretelles jouent sur cette notion du caché dévoilé. On cache, on suggère, on attrait le regard mais on ne montre pas. C’est là une problématique phare de l’érotisme, ce jeu de perception de l’autre, l’œuvre érotique doit engager fondamentalement le corps dans sa représentation. Mais comment ? Où est la part du vulgaire, où celle de la pornographie ? Justement dans ce couple du caché-dévoilé. Molinier propose une représentation de la femme, érotisée et personnelle, faite de sa propre iconographie, il se crée donc un langage érotique sur ses propres fantasmes, ou, du moins, sur des fantasmes largement partagés. Cependant, on ne peut parler ici de véritable fétichisme à l’égard des jambes ; l’artiste n’est pas concentré sur les jambes elles-mêmes, elles participent à un tout, elles forment une image mentale qui se construit par étape. Et on observe cela dans la composition de l’ensemble. Si au premier abord l’œuvre semble être fouillis, elle n’en est pas moins construite avec une mise en scène précise. Par exemple, le regard est dirigé vers le milieu : chaque pied, chaque jambe amène au centre, ce sont des lignes directrices. Et quand j’observe bien, je me rends compte que toutes ces jambes sont le passage par lequel l’œil glisse pour atteindre le sexe féminin. Pourquoi donc ne pas exposer clairement le sexe des femmes ? Parce que les jambes sont un élément majeur sur lequel Molinier veut s’attarder. Il en abuse, jusqu’à l’excès. Si l’artiste a disposé minutieusement des jambes, des fesses et des têtes c’est pour former un tout, une femme à part entière. Alors il y a une particularité troublante dans cette œuvre : ces femmes n’ont pas corps ! Pas de ventre ni de poitrine, pas de cœur, pas d’entrailles : Molinier met en lien direct la tête et le sexe, en niant totalement le buste. Idéal plastique ? Toutes ces jambes sont en fait une abondance de chairs cachées : c’est une gourmandise, il en veut plein, partout, dans tous les sens, comme pour se gaver du sucre qu’il préfère. D’ailleurs, observons l’arrière plan du photomontage, n’est-ce pas une bouche sur le point d’engloutir le corps des femmes ? N’est-ce pas le rêve ou le fantasme de Molinier et d’autres, de pouvoir dévorer et faire l’amour à plusieurs femmes en même temps ?

 

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 22:46
JE NE SUIS PAS CELIBATAIRE, MAIS J'AI SEIZE ANS ANS DE RETARD.
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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 22:36
Brouillon à l'arrache, six mois que je n'ai pas écrit un mot, on appelle ça poésie libre, surréaliste, on appelle ça comme on veut. Posterai des vieux après.

Remarque : vivement conseillé de lire cette oeuvre d'art en écoutant une musique de jeune à la mode en ce moment : Empire of the sun - Walking on a dream  (http://www.youtube.com/watch?v=yMJjF4LHOkY )
J'ai écrit sur ce morceau, il a donné le tempo, je ne sais pas si ça sonne sans la musique.



Le nucléair
a fait ses preuves, a tué déjà, beaucoup
j'ai passé mon temps
beaucoup de vie dans le monde
quoi ?!
passé le temps à soupirer
mille soleils d'hiver, divers, dix verres
mille dollars sur ta mère
j'ai fait un pari
vas-y, j'ai fait un pari
j'aurais jamais parié, quoi ?!
Cela faisait dix jours que le vieille homme dérivait
toujours tenu par le fil
L'espadon.
Opération espadon, pêche au gros.
j'ai amarré mon bateau, quoi ?!
Caféïne, café, qu'est ce que tu fais!
Je charge les batteries
Je suis opérationnelle, opération espadon, pêche au gros.
Je tachycarde, petit coeur
Tu me rends malade, pompiers.
Feu dans la cavité abdominale.
Ils ont envoyé la mousse, j'étais ivre.
Petit nuage, du bleu partout
Grand mec baraqué, pompier ?!
Superman...
Ok, c'était facile.
Avoue que c'est drôle...

Combien de temps gâché ?
A remuer ciel et terre, enquête de preuves.
N'as-tu jamais été heureux ?
Heureux, heureux...
Si moi parfois, pas assez, pas longtemps
pas l'temps.

J'ai lancé la ligne, ne savant pas pêcher
Je m'étais dosée, café en poche.
Je suis opérationnelle, opération espadon, pêche au gros.
N'as-tu jamais été heureux ?

Le nucléair,
a tué des milliers de gens dans le monde
Mais pas moi.
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 19:27

L’attente latente, bientôt je vais planter une tente,chez ma tante.

Je t’attends tout le temps, ça m’arrive tellement souvent.

 

« J'nage dans une piscine de synthol
Chaque fois qu'tu m'laisses et qu'tu t'envoles
Tu sais, t'es devenu mon idole
[…]
J't'aime tell'ment qu'il m'faudrait l'temps
pour n'plus penser à toi tout l'temps
ça m'arriv'rait tell'ment souvent
qu'j'aurais plus qu'ça à faire tout l'temps
[…]
Mon rêve à moi c'est d'me rouler dans tes draps
roses, verts, caca d'oie, mais avec toi et dans tes bras
qu'tu m'tordes le cou, qu'tu m'écrases comme un rat »

--> http://www.deezer.com/fr/#music/au-p-tit-bonheur/j-veux-du-soleil-231889
N°5 - J't'aimme tell'ment
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 14:13

 

401912063_64dce1a615.jpg

                Psyché ranimée par le baiser de l'Amour, Canova, 1787

 

 

"L'érotisme (du grec eros « amour ») désigne l'affection des sens provoquée par la perception d'une autre personne. L'érotisme se différencie de la sexualité et de l'amour, dans la mesure où l'origine de l'affection est l'attirance du corps pour la pulsion sexuelle, l'état émotionnel pour le sentiment d'amour, et le jeu psychologique pour l'érotisme." 

C'est drôle comme les choses se rejoignent. J'étudie en ce moment l'érotisme à travers l'oeuvre de Pierre Molinier, j'ai en effet un "papier" à écrire sur un de ses photos-montage, La Grande mélée.
J'ai appelé mon premier article Entreprise de séduction.
J'aimerais rencontrer quelqu'un, oh oui j'en rêve. Le célibat, qui m'a frappée soudainement cet été, me lasse vraiment, vraiment beaucoup !
Tout en faisant du charme au lecteur, je rêve d'un mec avec une peau super qui toucherait la mienne, tout aussi super comme l'explique si bien wiki, et j'observe des jambes féminines qui partent dans tous les sens ; ça me fout le vertige.

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 13:50

Les blogs, c'est pas vraiment mon truc. Les journaux intimes non plus. Et pourtant, il y a bien quelque chose qui m'a poussée à venir ici, oui, peut-être parce que le journal intime a échoué, le carnet de croquis également, le carnet de voyages encore plus. C'est le crédo du pas vu pas pris.
L'obsession de la perfection est un truc qui vous ronge, qui vous empêche d'avancer, qui vous fait douter, c'est la peur du gachis, c'est ce qui pousse à effacer tout ce qu'on a pu être avant soi, c'est un ballayage incessant. Le mieux est l'ennemi du bien, oui.
Une page internet anonyme, remède miracle contre les petites préoccupations artistiques ? Je ne crois pas ; soyons lucides. C'est une tentative sinon artistique, du moins littéraire, de me faire entendre et d'exister. Aucune oreille n'entendra jamais ce que j'écris ni ce que je pense et aucune oreille ne saura ce que je suis ; enfin, c'est ce qui s'est passé jusqu'à présent.
Remède contre la solitude ouais.
Jacob Industrie est une réelle entreprise de séduction, je dois en effet convaincre le lecteur qui passera par là qu'il serait intéressant pour lui, pour moi, de lire ce que j'écris, de me suivre alors qu'il ne me connaît pas et qu'il n'en a rien à foutre.

Soi indulgent, je ne sais pas encore à quoi cela va ressembler physiquement, ni dans le contenu d'ailleurs : je fais des réglages, j'y pense quand je dors.

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  • : Jacob Industrie
  • : Littérature, arts, musique, textes libres, réflexions, Jacob Industrie est une entreprise en construction. Ou en putréfaction.
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